
Mallarmé s'intéressa de près à la mode et décida de publier en 1874 plusieurs livraisons d'une revue intitulée La Dernière Mode dont il rédigea l'intégralité des textes en utilisant différents pseudonymes comme Miss Satin ou encore Marguerite de Ponty. Ce travail occupa une place importante dans son œuvre et il dit lui-même dans une lettre à Verlaine : "(...) j'ai après quelques articles colportés d'ici et là, tenté de rédiger tout seul toilettes, bijoux, mobiliers et jusqu'au théâtre et menus de dîner, la Dernière Mode dont les 8 ou 10 numéros parus servent encore quand je les dévêts de leur poussière à me faire longtemps rêver".