Moreau le Jeune - Les Adieux, gravure de la 2nde Suite d'Estampes pour servir l'histoire des Modes et du Costume (1777)
Estampe de mode Les Adieux gravée par Robert de Launay le Jeune d'après une composition de Jean Michel Moreau, dit Moreau le Jeune. Cette planche appartient à la seconde Suite d'Estampes pour servir l'histoire des Modes et du Costume parue en 1777.
Titre | Moreau le Jeune - Les Adieux, gravure de la 2nde Suite d'Estampes pour servir l'histoire des Modes et du Costume (1777) |
Type | Estampe |
Édition | Paris, de l'Imprimerie de Prault, Imprimeur du Roy, 1777 |
Description |
Une gravure à l'eau-forte tirée en noir sur papier vergé. Planche n°22 dessinée par Moreau le Jeune ("Dessinée par J. M. Moreau le jeune") et gravée par Robert de Launay ("et gravée par de Launay le jeune en 1777"). Epreuve rognée au cadre. |
État | Bon état, restaurations aux coins. |
Dimensions | 280 x 225 mm |
Les Suite d'Estampes pour servir l'histoire des Modes et du Costume sont au nombre de 3. La première suite qui paraît en 1775 est composée de 12 planches (numérotées 1-12) dessinées par Sigismond Freudenberg, la seconde de 1777 compte 12 planches (numérotées 13-24) dessinées par Moreau le Jeune tout comme la 3ème (12 planches numérotées 25-36) qui paraît en 1783.
Les titres des planches sont les suivants :
- n°1, Le Lever
- n°2, Le Bain
- n°3, La Toilette
- n°4, L'Occupation
- n°5, La Visite inattendue
- n°6, La Promenade du matin
- n°7, Le Boudoir
- n°8, Les Confidences
- n°9, La Promenade du soir
- n°10, La Soirée d'hyver
- n°11, L'évenement au bal
- n°12, Le Coucher
- n°13, Déclaration de la grossesse
- n°14, Les Précautions
- n°15, J'en accepte l'heureux présage
- n°16, N'ayez pas peur ma bonne amie
- n°17, C'est un fils, Monsieur
- n°18, Les Petits parains
- n°19, Les Délices de la maternité
- n°20, L'Accord parfait
- n°21, Le Rendez-vous pour Marly
- n°22, Les Adieux
- n°23, La Rencontre au Bois de Boulogne
- n°24, La Dame du Palais de la Reine
- n°25, Le Lever
- n°26, La Petite Toilette
- n°27, La Grande Toilette
- n°28, La Course de chevaux
- n°29, Le Paris gagné
- n°30, La Partie de Wisch
- n°31, Oui ou Non
- n°32, La Petite loge
- n°33, La Sortie de l'Opéra
- n°34, Le Souper fin
- n°35, Le Seigneur chez son fermier
- n°36, Le Vrai bonheur
16 planches provenant des deux premières suites ont été reprises en réduction et avec des titres différents pour les ouvrages de Restif de la Bretonne Tableaux de la Bonne Compagnie paru en 1787 et Tableaux de la Vie ou les Moeurs du dix-huitième Siècle paru en 1791.
En 1789, la seconde et la troisième suite paraissent enrichies d'un texte de Restif de la Bretonne et de 2 planches de Freudenberg sous le titre Monument du Costume physique et moral de la fin du dix-huitième siècle ou Tableaux de la vie.
En 1792, une édition anglaise adapte les 26 planches du Monument du Costume physique et moral de la fin du dix-huitième siècle ou Tableaux de la vie.
La première suite est réédité à Paris chez Leon Willem en 1878 sous le titre Histoire des Moeurs et du Costume des Français dans le dix-huitième siècle. Le même éditeur publie la seconde et troisième suite en 1876 sous le titre Monument du Costume physique et moral de la fin du dix-huitième siècle ou Tableaux de la vie. Cette édition est limitée à 500 exemplaires.
L'éditeur Conquet confie au graveur Dubouchet le soin de graver en réduction la seconde et troisième suite qui paraissent en 1881 sous le titre Estampes de Moreau le Jeune pour le Monument du Costume. La reproduction de la première suite parait, quant à elle en 1883 sous le titre Estampes de Freudenberg pour le Monument du Costume. Cette édition est limitée à 370 exemplaires.
La planche Les Adieux est ainsi décrite par François Boucher dans le catalogue de 1966 de l'exposition du Cabinet de Rotschild consacrée aux Modes et Costumes Français de 1574 à 1815 : "Céphise en grande toilette - robe à la française sur de vastes paniers à coudes, garnie de parement set d'un large falbala de taffetas "en platitude" avec "barrières" de fleurs : parfait contentement au corsage en pointe, collerette tuyautée "à l'archiduchesse" et bouquet au côté ; cheveux relevés et crêpés, ornés d'un panache - s'apprête à entrer dans la loge de l'Opéra où l'a conduite son mari, coiffé d'une perruque naissante. Elle se retourne et donne la main à son jeune cousin, en habit à la française, qui part pour rejoindre son régiment. Derrière le jeune homme, on aperçoit l'ouvreuse en robe retroussée dans les poches et bonnet battant l'oeil avec mouchoir noué en marmotte."
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