Magasin des Modes Nouvelles Françaises et Anglaises, planche 1, 7ème cahier - Redingote de drap écarlate (20 janvier 1787)
Rare gravure à l'eau forte rehaussée à la main de la revue de mode Le Magasin des Modes Nouvelles Françaises et Anglaises. Le Magasin des Modes est la suite du premier périodique de mode intitulé Cabinet des Modes ou les Modes Nouvelles décrites d'une manière claire et précise et représentées par des Planches en taille douce enluminées. Cette gravure est la 1ère planche du 7ème cahier paru le 20 janvier 1787. Elle a été gravée par Duhamel d'après une composition de Claude Desrais et représente une femme en redingote de drap écarlate, une rose à la main.
Titre | Magasin des Modes Nouvelles Françaises et Anglaises, planche 1, 7ème cahier - Redingote de drap écarlate (20 janvier 1787) |
Édition | Paris, Buisson, 1787 |
Description | Gravure à l'eau-forte tirée en noir et rehaussée à la main. La gravure complète comportait les mentions |
État | Bon état. |
Dimensions | 193 x 122 mm (feuille) ; 173 x 108 mm (cadre) |
Le Cabinet des Modes est la première revue de mode française à périodicité régulière. Il est lancé par Le Brun-Tossa et paraît tous les 15 jours. Le premier numéro date du 15 novembre 1785. La collection complète qui s'achève avec le cahier du 1er novembre 1786 compte ainsi 24 cahiers. Chacun est formé de 8 pages accompagnées de 3 planches représentants des habillements, des bijoux mais aussi des meubles, des voitures, ou encore de l'orfèvrerie.
Le Cabinet des Modes est la première revue de mode française à périodicité régulière. Il est lancé par Le Brun-Tossa et paraît tous les 15 jours. Le premier numéro date du 15 novembre 1785. La collection complète qui s'achève avec le cahier du 1er novembre 1786 compte ainsi 24 cahiers. Chacun est formé de 8 pages accompagnées de 3 planches représentants des habillements, des bijoux mais aussi des meubles, des voitures, ou encore de l'orfèvrerie.
Toutes les planches ont été gravées par Duhamel, à partir des dessins de Leclerc, Desrais, Pugin, Duhamel et deux artistes identifiés par leur initiale : B. et L.
La revue continue sous un autre titre à partir du 20 novembre 1786 également distribué par le libraire Buisson, rue des Poitevins. Ce périodique qui paraît alors tous les dix jours cessera de paraître le 21 décembre 1789.
La légende de cette planche est la suivante :
"Si grande que soit la quantité de redingotes, autrement dit, des robes Franco-Anglomanes, que nous avons données, il faut pourtant que nous en donnions encore. Nos Dames n'ont presque plus d'autres habillemens. On conviendra que du moins nous avons varié les formes et le goût de ce toutes celles que nous avons figurées.
Celle que porte la Femme représentée dans la planche I, bien différente des autres, est faire et coupée comme les robes en chemises. Elle se passe, ainsi qu'elles, par la tête ou par les pieds.
Cette redingote est de drap écarlate ; elle est attachée sur le devant par de gros boutons blancs.
Ses manches sont fendues en dessus à la Marinière, et en long sur les côtés, où sont appliqués quatre petits boutons blancs. Nous pourrions décider que cette forme de redingote est particulièrement destinée pour aller en cabriolet, tant nous en avons vues aux Dames montant en cabriolet, ou en descendant.
La Femme a sur le col un fichu simple, bouffant, dont les deux bouts tombent en jabot d'homme. Elle tient une rose de la main droite, et une canne de la gauche. A ses pieds, sont des sabots chinois, jaunes.
Sur la tête, un chapeau-feutre noir, ceint d'un ruban écarlate, formant un gros noeud par derrière et un gros noeud par devant. Dans celui de devant est placé une figure de comète, peinte en bleu.
A ses oreilles, des boucles d'or à la Plaquette.
Elle est frisée tout en tapet. Deux grosses boucles lui tombent, de chaque côté, sur le sein. Ses cheveux sont relvés par derrière en chignon plat.
Avec les redingotes écarlates, on porte très souvent des chapeaux-feutres bleus, des chapeaux-feutres jaunes, des chapeaux-feutres gris. Ces chapeaux sont garnis de larges rubans, ceignat les calottes, ou de trois bandes de peau de renard, ou d'autre animal, placées à des distances sur les calottes. Très souvent aussi l'on est sans chapeau, seulement frisée en cheveux."
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