La Crieuse de Châtaigne, gravure de Bonnart (circa 1680)
Belle gravure des Bonnart représentant une crieuse de châtaigne. Témoignage de grande qualité des modes des petits métiers sous Louis XIV.
Titre | La Crieuse de Châtaigne, gravure de Bonnart (circa 1680) |
Édition | Paris, chez Nicolas Bonnart, à l'Aigle, circa 1680 |
Description | 1 estampe gravée en noir montée sous passe-partout. Le papier utilisé pour le passe-partout est un papier sans acide ni lignine, iso 18916 et 9706 (Heritage Archival Photokraft de Stouls). |
État | Bon état, manque de papier au coin droit de la marge inférieure. |
Dimensions | 600 x 400 mm (passe-partout) ; 390 x 270 mm (feuille) ; 264 x 188 mm (coup de planche) |
La légende de la gravure est la suivante :
"Cette vendeuse de Chataigne
Fait un médiocre profit
Et s'il on croit ce qu'on en dit
Elle boit bien ce qu'elle gagne"
René Colas (bibliographie générale du costume et de la mode) indique à propos des gravures des Bonnart que les "planches ont été publiées par cahier ou séparément de telle façon qu'il est impossible d'en donner une nomenclature exacte d'autant qu'on y joint généralement d'autres estampes publiées par des graveurs éditeurs comme Jean Dieu de Saint-Jean, Nicolas Arnoult, Lepautre, Nicolas Bazin, Berey, Trouvain, P. Picart, Valleran, Leblond, Berain, Mariette, Lemoine, Chiquet, Marmessin, etc. Ces reunions d'estampes ont un intérêt considérable pour la connaissance du costume et des modes sous Louis XIV (...), beaucoup sont de vraies estampes de mode et peuvent être considérées comme les prototypes des magnifiques suites publiées au XVIIIème siècle"
La légende de la planche de la crieuse de châtaignes est la suivante :
"Cette vendeuse de châtaignes,
Fait un médiocre profit,
Et si l'on croit ce qu'on en dit,
Elle boit bien ce qu'elle gagne."
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