Herbault - Facture du magasin de Modes et de Nouveautés, 9 rue Neuve Saint-Augustin à Paris (1826)
Facture du magasin de Modes et de Nouveautés Herbault situé 9 rue Neuve Saint-Augustin à Paris. La facture datée de 1826 est adressée à madame la comtesse de Crillon dont la résidence, alors à l'adresse du 10 place Louis XVI est aujourd'hui l'hôtel de Crillon place de la Concorde.
Titre | Herbault |
Type | Facture |
Édition | Paris, 1826 |
Description |
1 feuillet imprimé en noir, détails de la commande manuscrits. |
État | Bon état, brunissement en marge droite, déchirures restaurées. |
Herbault s'établit comme marchand de modes rue neuve Saint Augustin à Paris en 1809 après le divorce de Napoleon et Josephine dont le jeune homme est l'un des importants coiffeurs au coté de Duplan.
Les factures de la maison Herbault des années 1820 indiquent qu'elle fournit les objets suivants : "Magasin de modes et nouveautés, corbeilles de mariage, broderies d'or et d'argent pour manteaux de cour, robes longues, robes de bal, habits de chasse et autres, blondes pour robes, voiles, fichus et garnitures à l'aune, cachemire pour robes, schals et gillets. Fleurs pour garnitures et coiffures, costumes pour bals, garnitures de fantaisie, étoffes de soie et tout ce qui concerne la toilette des dames."
Frédéric Masson présente ainsi Herbault dans son article L’Existence d’une Impératrice - Joséphine aux Tuileries paru dans la Revue des Deux Mondes en 1898 : "Quand elle a endossé un peignoir de percale, de mousseline ou de petit basin (et elle en a à l’infini, de toutes formes, de toutes broderies et de toutes garnitures), les femmes de garde-robe introduisent, dans le premier cabinet de toilette, Herbault, le valet de chambre coiffeur. C’est un personnage important qui se présente en habit brodé et l’épée au côté. Il ne touche ostensiblement que 1 200, puis 1 500 francs par année ; mais, à partir de 1805, il a, par an, 6 000 francs de supplément de traitement et une gratification de 1 600 à 1 800 francs. Ses fournitures vont de 5 000 à 8 000 francs et certes l’Impératrice n’est point sa seule cliente : toutefois, ce n’est qu’en 1809, après le divorce, qu’il visa au grand, s’établit marchand de modes, rue Neuve-Saint-Augustin et devint un de ces grands hommes à l’usage de la Parisienne, qui prennent une sorte d’influence sur les mœurs, en ayant une assurée sur les chapeaux."
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