Gazette du Bon Ton (n°8, 1920)
Bon exemplaire du 8ème numéro de l'année 1920 de la Gazette du Bon Ton, la luxueuse revue Art-déco pour laquelle travaillèrent les meilleurs illustrateurs de l'époque.
Titre | Gazette du Bon Ton, Art - Modes et Frivolités (n°8, 1920) |
Type | Périodique |
Édition | Paris, Editions Lucien Vogel et du Bon Ton, 1920 |
Date | 01/10/1920 |
Numero | 8 (3e année) |
Description |
12 pages (LXI à LXX) de publicités et sommaire, 1 planches de publicité non chiffrée (Morny), 32 pages numérotées de 229 à 260, 8 planches hors textes au pochoir numérotées de 56 à 63, fascicule de 4 planches hors textes imprimées en couleurs numérotées de XXXVII à XL, un feuillet de 4 pages non chiffrées de supplément titré Défense de la Mode. Fascicule en feuilles, sous couverture illustrée. |
État | Bon état. |
Dimensions | 260 x 200 mm |
Technique | Pochoir |
Sommaire
- Voyage autour de mon assiette, par Georges-Armand Massaon, illustrations de Jeanne Dubouchet
- La Fourrure déguisée, par Marcel Astruc, illustrations de Charles Martin
- Néo-Hellénisme, par Robert Burnand, illustrations de Pierre Brissaud
- Deuil, par Roger Boutet de Monvel, illustrations de Bernard Boutet de Monvel
- Inspirations et reflets, par Célio, illustrations de Mario Simon
- Pour bercer votre amie ayant le coeur en peine, par Eugène Marsan, illustrations de Borelli-Alacevich
- L'Histoire des favoris, par Capitaine George Cecil, illustrations de Charles Martin
- Vite ! Une écharpe, par Nicolas Bonnechose, illustrations de Zinoview
Planches hors-texte de ce numéro
Planche 56 - Benito : Monsieur est-il rentré ?
Planche 57 - Bernard Boutet de Monvel : Le Dernier carosse
Planche 58 - Charles Martin : Jamais prêtes
Planche 59 - Charles Martin : Hindoustan. - Robe manteau de Paul Poiret.
Planche 60 - Pierre Brissaud : Enfin, qu'avez-vous chère amie ?. - Robe de dîner de Worth.
Planche 61 - Jean Gabriel Domergue : Le Miroir ovale. - Robe du soir de Beer.
Planche 62 - Etienne Drian : La Coiffure espagnole - Robe du soir de Doeuillet.
Planche 63 - Pierre Brissaud : Il n'a pas pleuré. - Robe de style et robe de baptême de Jeanne Lanvin.
Planches XXXVII-XL - Raoul Dufy : Toiles de Tournon, Lampas, Brocarts et Brocatelles
La Gazette du Bon Ton fut fondée par Lucien Vogel qui ambitionnait de renouer avec la tradition de la revue de mode d'excellence incarnée par les publications de Pierre la Mesangère, le célèbre directeur du Journal des Dames et des Modes. La Gazette du Bon Ton parait de 1912 à 1925 mais s'interrompt pendant la guerre (elle cesse de paraitre en 1915 et reprend en 1920). "Au moment où la mode est devenue un art, il faut qu'une gazette de la mode soit elle-même un journal d'art. Telle sera la Gazette du Bon Ton. Les artistes les plus exquis composeront pour elle leurs pages les plus délicieuses. les Chéruit, Doeuillet, Doucet, Paquin, Poiret, Worth - ces inventeurs de chef-d'œuvres qui ont fait la mode française, l'admiration et l'envie de l'univers - lui réserveront la primeur de leurs créations. Ainsi on trouvera d'une part les nouveaux modèles sortis des ateliers de la Rue de la Paix et on y trouvera d'autre part dans les aquarelles des peintres cet esprit de la mode, cette interprétation charmante et hardie qui leur appartient". La Gazette du Bon Ton parait en feuilles sous couverture illustrée. Chaque livraison contient des planches hors-texte rehaussées au pochoir, dessinées par les meilleurs illustrateurs. On trouve également dans les articles de nombreuses illustrations in-texte rehaussées au pochoir ainsi que des publicités pour des maisons de qualité. La revue fut dirigée par Lucien Vogel puis par Jean Labusquière à partir de 1924. Elle était disponible dans plusieurs pays, seule la couverture différait selon le pays, hormis aux États-Unis où elle dut prendre le nom de Gazette du Bon Genre pour des raisons juridiques. Une association avec le groupe Condé Nast vit le jour pour distribuer la revue aux États-Unis. En 1915 un numéro spécial en anglais parait à l'occasion de l'exposition Panama Pacific. Cet ouvrage sous emboitage rayé est intitulé The Mode as Show in Paris et était destiné à mettre en avant l'excellence de la couture française, une publicité qui s'imposait en temps de guerre et continuer à faire fonctionner les maisons de couture.
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