Comoedia illustré (5 avril 1913), couverture de Léon Bakst
Numéro de Comoedia Illustré du 5 avril 1913. Ce numéro comporte un article sur la pièce « Le Minaret » dont les costumes ont été réalisés par Paul Poiret.
La couverture de ce numéro reproduit un dessin de Léon Bakst pour la couturière Jeanne Paquin représentant un manteau de gala baptisé "Prima Donna".
Titre | Comoedia illustré (5 avril 1913) - Le Minaret, costumes de Paul Poiret |
Type | Périodique |
Édition | Paris, Comoedia illustré, 1913 |
Description |
48 pages, nombreuses illustrations. Agrafé sous couverture illustrée en couleurs. |
État | Bon état, couverture empoussiérée. |
Dimensions | 315 x 245 mm |
La journaliste Vanina justifie la couverture représentant un modèle de Bakst par Paquin ainsi :
"Ce fut un défilé ininterrompu depuis la semaine passée, chez le grand couturier parisien. La curiosité était grande, qui entraîna tant d’amateurs de la mode féminine chez PAQUIN.
Cet événement artistique nous a fait déroger exceptionnellement à la règle, où Comoedia Illustré se complait de donner, sur sa couverture en couleurs, les plus jolies et les plus talentueuses de nos artistes.
Mais une aquarelle de Léon Bakst est d’un effet décoratif trop précieux pour qu’on hésite devant sa reproduction, surtout quand elle annonce un événement d’un intérêt captivant pour la mode française. Le manteau du soir que nous publions a trouvé chez PAQUIN, une réalisation des plus heureuses : les matières et les ornements employées : mélange de perles et de plume, tout à fait inédit, donnent à cette sortie de théâtre un caractère somptueux, mais de haute distinction.
Ont participé à cette réalisation : la maison CAMILLE-ROGER pour la coiffure si originale, la maison HELLSTERN pour les cothurnes.
Mais ce n’est là qu’in « prélude » à la suite des robes de Léon Bakst qui offrent, en autres attraits inattendus, celui d’un « modernisme » achevé dans les robes de ville. Car celles-ci sont d’abord, et avant tout, parisiennes.
Voilà ce qui peur surprendre ceux qui doutent encore de la souplesse et de la variété, du goût subtil si féminin, de la recherche de l’inédit dans l’époque actuelle, de celui qui était surtout connu jusqu’ici certes, pour l’un des plus grands décorateurs et étoffiers des temps modernes."
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