Comoedia illustré (20 octobre 1912), couverture d'André-Edouard Marty
Bon exemplaire du numéro du 20 octobre 1912 de la revue Comoedia Illustré. Ce numéro comprend le supplément de la série Nos Maîtres de la Couture, un document rehaussé au pochoir présentant en page de gauche un modèle de Redfern illustré par André-Edouard Marty et en page de droite un portrait du couturier par Marty. La couverture reproduit une illustration de Marty représentant Sacha Guitry et Charlotte Lysés habillée par Paquin.
Ce numéro comporte notamment des modèles des maisons de modes et de couture suivantes : Paquin, Bourniche, Revillon, Corby et Cie, Jenny, Guillot et Chanel-Damour.
Titre | Comoedia illustré (20 octobre 1912), couverture d'André-Edouard Marty |
Type | Périodique |
Édition | Paris, Comoedia illustré, 1912 |
Description |
48 pages, nombreuses illustrations. Stapled. Illustrated colour cover. Un supplement est joint: un feuillet plié en 2 (4 pages) avec deux illustrations rehaussées au pochoir. |
État | Bon état, rousseurs claires au supplément. |
Dimensions | 310 x 245 mm |
Dans le numéro du 20 octobre 1912, Vanina écrit le texte suivant pour décrire le supplément Nos Maîtres de la Couture consacré à Redfern :
"Redfern. Juché sur son haut tabouret canné, c'est ainsi qu'il faut avoir vu ce maître de la couture. De ce perchoi, vêtu d'un ample kimono, ou sorte de gandourah qu'il affectionne - pour le travail- il dirige une longue baguette vers le modèle en gestation, et médite sur la ligne d'une de ses belles clientes.
Avec son fort accent anglais qu'il n'a jamais perdu, et qui ajoute à son chic ; avec son air préoccupé, voire inquiet quand il circule en ses salons, et sa correction britannique, Redfern est dans la vie, le meilleur des amis pour ses clientes titrées et attitrées. C'est ainsi que, fournisseur des cours, une étroite amitié l'a lié à un grand nombre de nos plus célèbres artistes ; il serait trop long de les nommer toutes. En ces dernières années, il habilla et habille toujours avec bonheur, la belle Andrée Mégard et la jolie Pierrat de la Comédie Française qui font honneur à ses créations. On se souvient de l'apparition sensationnelle dans Les Marionnettes, de la robe du deuxième acte, que la salle entière souligna... Il n'est pas rare de voir Redfern à la villa Marie-Antoinette, où Mlle Piérat tient ses assises estivales, à l'ombre des beaux arbres de Versailles...
Redfern, c'est une tradition, et c'est aussi un nom qui résonne dans la moderne ambiance de la couture ; sa devise pourrait être : "La ligne avant tout, la ligne toujours"."
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