Chanel - L'Irrégulière ou mon itinéraire Chanel, édition pré-originale, couverture de Cocteau (1974)
Bon exemplaire de la rare édition pré-originale de la biographie qu'Edmonde Charles-Roux consacre en 1974 à la secrète Gabrielle Chanel sous le titre L'Irrégulière ou mon intinéraire Chanel.
Ce tirage dont la couverture reproduit un portrait de Gabrielle Chanel par Jean Cocteau est réservé aux libraires avant la parution officiel de l'ouvrage. Le texte comporte 100 pages de moins que la version finalement publiée.
Titre | Chanel - L'Irrégulière ou mon itinéraire Chanel, édition pré-originale, couverture de Cocteau (1974) |
Type | Livre |
Édition | Paris, Grasset, 1974 |
Description |
488 pages. Broché, couverture rempilée. Ex-libris (autocollant) du précédent propriétaire sur une garde. |
État | Exemplaire non coupé à l'état de neuf. |
Dimensions | 240 x 150 mm |
Lorsque Chanel s’éteint dans sa suite du Ritz le 10 janvier 1971, la couturière laisse derrière elle une existence riche. Toute sa vie durant, l’auvergnate s’est efforcée de construire elle-même sa légende en effaçant les épisodes qu’elle souhaitait oublier. Dès 1927, la journaliste américaine Marie B. Ray écrit dans le magazine Collier’s que Paris bruisse de rumeurs concernant Chanel, l’une la présentant comme une paysanne, une autre comme une jeune femme entourée de marins à Marseille. Voulant maîtriser ses mystères, Coco Chanel charge plusieurs de ses amis d’écrire son histoire. Louise de Villmorin travaille ainsi avec elle à l’écriture de mémoires à la première personne qui demeurent inachevées et surtout très éloignées de la vérité. Jours de France en publie des extraits l’année de la mort de Chanel. Paul Morand lors d’un séjour hivernal à l’hôtel Badrutt en 1946 retranscrit dans sa chambre les conversations qu’il tient des soirées durant avec Chanel. Trente ans plus tard, ces échanges paraissent sous le titre l’Allure de Chanel. Paul Morand dans la préface salue deux ouvrages importants consacrés à la couturière depuis sa mort : l’Irrégulière qu’il qualifie de « roman étincelant » et Chanel Solitaire de Claude Baillén, qu’il décrit comme « les mémoires délicats d’une amitié tardive ». De silences en mensonges, il faut en effet attendre la parution de l’Irrégulière en 1974 pour qu’Edmonde Charles-Roux lève le voile sur les secrets de Chanel et écrive tous les mots que la couturière refusait de prononcer.
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