Célestine Quillet - Facture de l'élève de Palmyre, Chartier et cie, couturière en robes, 8 rue Grange Batelière à Paris (1843)
Facture de Madame Célestine Quillet, une ancienne élève et première demoiselle de la maison Palmyre, Chartier et cie. La maison de couture de Célestine Quillet est située 8 rue Grange Batelière à Paris.
La composition de l'en-tête de cette facture est quasiment identique à celles que Palmyre et Chartier (dont la graphie évolue en Palmire) utilisent en 1828 et qui indique qu'elles sont d'anciennes élèves de Victorine Pierrard.
Titre | Célestine Quillet - Facture de l'élève de Palmyre, Chartier et cie, couturière en robes, 8 rue Grange Batelière à Paris (1843) |
Type | Facture |
Édition | Paris, 1843 |
Description |
1 feuillet imprimé en noir. Mentions manuscrites au recto et au verso. |
État | Bon état, anciennes traces de pli. |
Dimensions | 260 x 200 mm |
S'inscrivant dans la dynamique initiée par Rose Bertin et les marchandes de modes, des couturières occupent au XIXème le premier plan de la scène de la mode en fournissant les familles royales et impériales. Elève d'Hippolyte Leroy, Victorine Pierrad fait partie de ces figures importantes des premières décennies. Deux sœurs Palmire Raisin et Claire Legrand, anciennes "premières demoiselles" de cette couturière s'associent avec leur mère Marguerite Chartier pour fonder en 1827 une maison de couture sous le nom de Palmire, Chartier et cie. En 1829, la maison est située 11 rue d'Artois. En 1833, la maison prend comme raison sociale Palmire, Chartier et Legrand, 11 rue Lafitte. Connues pour avoir fourni les tenues de soirées du trousseau de l'Impératrice Eugènie alors que la maison Vignon fournissait les tenues de jour, la maison Palmire fournissait déjà l'épouse de Louis-Philippe, la reine Marie-Amélie comme l'attestent leurs factures de l'époque.
Des couturières parviennent à se dégager des contraintes de la représentation à la cour en créant des formes nouvelles et en innovant. Parmi elles, madame Roger fait figure de pionnière. Elle aurait en effet eu la première l'idée de vendre le vêtement confectionné, étoffe comprise et non la seule façon. Située 25 rue Louis Legrand, la maison de Madame Roger oubliera rapidement les factures dépouillées du début des années 1850 pour afficher fièrement dans les années 1860 les blasons des plus grandes familles royales d'Europe.
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