Adam, la revue de l'homme (novembre 1926)
Bon exemplaire du 8ème numéro de la revue Adam. Intéressant numéro des débuts d'une revue de mode masculine qui connut une longévité importante. La couverture de ce numéro de novembre 1926 est de Georges Braun.
Titre | Adam, la revue de l'homme (novembre 1926), couverture de Georges Braun |
Édition | Paris, Adam, 1926 |
Description | 32 pages sous couverture illustrée en couleurs. Imprimé par H. François. |
État | Bon état, agrafes rouillées. |
Dimensions | 320 x 235 mm |
Fondé en décembre 1925, Adam est une revue de mode masculine animée par Edmond Dubois et placée sous la direction artistique de Pierre de Trévières. Le magazine s'adresse à l'homme élégant, à la clientèle fortunée des tailleurs. La publication est rachetée par Condé Nast en 1960, puis change de nom après 1966 où elle devient Nouvel Adam et Men Adam avant de retrouver son titre originel en 1970. En 1973, la revue cesse de paraître.
Deux suppléments spécialisés ont été édités: Adam tailleur et Adam chemisier.
L'édito du premier numéro d'Adam paru le 15 février 1925 était le suivant :
"Un journal de modes masculines?… Pourquoi pas… Les Français, gens de goût, de tact et de mesure, ne possèdent encore aucune revue spécialisée capable d'orienter leur choix, de discipliner leurs recherches. Nous entendons un journal de modes masculines, simple, clair, documenté et conçu suivant ce programme précis.
Pas de littérature… L'homme d'affaires, le Français moyen n'ont plus guère le temps de lire. Ils désirent trouver résumés dans des pages abondamment illustrées des renseignements exacts, détaillés sur le costume, la chaussure, la cravate, les cannes, gants, etc.
Pas de rétrospectif. Le Chevalier d'Orsay est mort… Respectons sa mémoire. Mais ses pantalons gris-perle à sous-pieds ne nous intéressent plus. Nous voulons vivre dans le présent les yeux fixés sur l'avenir.
Un esprit moderne bien actuel. Mais pas de cubisme ni de dadaïsme… Un sens exact éclairé par les traditions rajeunies par le progrès.
Un goût bien français, la glorification de ces industries du luxe de cet art subtil et noble qui firent notre gloire. N'est-il pas curieux de constater que nos industries du luxe ne sont représentées par aucune publication spéciale. Nous serons la revue de la rue de la Paix.
Un beau livre d'images avec un texte clair, riche, dense, agréable, voire spirituel. Une documentation vaste, minutieuse, bien au point. Des prévisions exactes et sûres… Tel est le programme que nous soumettons, Monsieur, à votre sympathique approbation."
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